Fracture de l'épaule
Fracture en caput valga de la tête de l'umérus.
Image n° 1 : pré-opératoire (19 - 02 - 1999)
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Notez
la sévère bascule de la tête humérale
en valgus. La portion articulaire de la tête est horizontale.
Cette bascule a entraîné une impaction du spongieux
cervico-céphalique.
La grosse tubérosité est détachée en
un gros fragment repoussé en dehors par la calotte céphalique.
Lors de la réduction, il faudra combler le défect
osseux de la tête à l’aide soit d’une auto-greffe
prélevée sur la crète iliaque, soit d’une
allo-greffe de banque soit d’un substitut osseux.
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Image n° 2 : post-opératoire (21 - 02 - 1999)
Notez
la verticalisation de la calotte refoulée en dedans et la
congruence articulaire de l’épaule reconstituée.
Le greffon de corail vertical qui fait cale entre la calotte et
la région métaphyso-diaphysaire.
Notez le réalignement et la médialisation de la grosse
tubérosité.
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Image n° 3 : consolidation (08 - 09 - 1999)
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Notez
la consolidation de la fracture, l’intégration du greffon
et le début de l’homogénéisation de la
tête humérale.
Ce phénomène traduit la résorption du greffon.
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Fracture de la clavicule : pseud'arthrose atrophique de la clavicule
gauche
Image n° 1: pré-opératoire (31 - 08 - 2000)

Notez l’importance de l’écart inter-fragmentaire. L’absence
de cal osseux.
Image n° 2 : post-opératoire 4 mois (21 - 12 - 2000)
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Notez
l’importance du volume du substitut osseux greffé.
On voit nettement à 4 mois post-opératoire les granules
de corail disposés de part et d’autre du foyer de pseud’arthrose.
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Image n° 3 : fracture consolidée (07 - 03 - 2001)
Notez
la résorption du corail et l’homogénéisation
de celui-ci en un cal osseux.
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Fracture de la clavicule : pseud'arthrose de la clavicule droite irradiée
HISTOIRE CLINIQUE :
Y.
F. est né en 1967. Il exerce le métier de professeur et
joueur de tennis. Il est classé 15/20. Il a une invalidité
temporaire de 55% en raison de séquelles d'un carcinome Malpighien
de la langue traité par curage ganglionnaire bilatéral suivi
de radiothérapie (50 Gy au niveau des deux clavicules).
Il
est victime d'un accident de la voie publique en 1999, ayant entraîné
une fracture de la clavicule droite. Cette fracture a été
traitée avec des anneaux . La clavicule n'a pas consolidé
et, avec le temps, un déplacement secondaire s'est produit entraînant
une pseudarthrose avasculaire
Compte-tenu
de cet état, il ne peut plus exercer son métier car il ne
peut lancer la balle correctement pour servir ; il a moins de force son
bras ayant perdu 2 centimètres de diamètre.
Nous
l'avons opéré un an après, aucun chirurgien ne souhaitant
s'occuper de ce cas pour deux raisons : l'état de la peau irradiée
et la possible nécrose osseuse post-radiothérapique.
Un
examen extemporané des débris de tissu au niveau du foyer
n'a pas montré de signes de nécrose notamment au niveau
de la vascularisation. Il a fallu attendre que l'os soit examiné
pour avoir la confirmation de cet état. Le résultat parvint
trois semaines plus tard : " Il n'existe aucun élément
d'orientation en faveur de séquelles radiques, notamment au niveau
de la vascularisation". (Pr Michel-Maurice FOREST).
Image n° 1 : Radiographies pré-opératoires :
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Notez
l'aspect arrondi des deux extrémités de la clavicule
fracturée. Un petit spicule osseux au niveau du fragment
interne menace la peau.
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Image n° 2 : Radiographies de la consolidation osseuse
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Notez
la parfaite reconstruction de la clavicule avec intégralité
de la continuité corticale et homogénéisatioon
de la densité osseuse.
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Image n° 3 : Photographie de l'état avant et après
intervention.
L'épaule
droite a retrouvé sa situation anatomique. La ceinture scapulaire
est redevenue symétrique. Notez le remodelage de l'arrondi
de l'épaule avec la symétrie des deux deltoides. L'aspect
non inflammatoire de la peau.
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Conclusion :
L'examen
clinique ne dénote aucune douleur. La rééducation
du M.S.D s'est poursuivie sans problème particulier.
Monsieur Y.F. a retrouvé son club et a repris ses activités
professionnelles. Il est classé 15.
Conclusion :
Le
suivi clinique de ces patients montre la parfaite récupération
de la motricité des différentes articulations ainsi que
leur indolence. Sur le plan radiographique, il n'y a aucune modification
de l'aspect de l'os six à huit ans après les interventions.
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