Fracture du fémur
Cette
fois-ci, c’est de la partie basse du fémur dont il faut s’occuper
Une demoiselle bien gentille, vivant avec sa maman, ayant
des idées bien arrêtées sur la façon de se
faire soigner et … sur les chirurgiens.
Toutefois, il est des évidences auxquelles nul
ne peut échapper.
Malgré sa réticence, elle finit par céder
aux arguments du chirurgien et aux conseils de sa maman. Lequel fut le
plus convaincant ? Seule, la demoiselle pourrait le dire … peut
être !
Un fémur récalcitrant
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Un mois d’aout, en vacances
Renversée par une voiture ! En vacances,
quelle malchance. Moi qui ne sait pas conduire. Et, en plus, docteur,
sur un passage clouté ! J’étais avec ma maman.
Elle ? Elle n’a rien. Dieu Merci.
J’ai été transportée
à l’hôpital et on m’a opéré.
Dès que cela a été possible, j’ai demandé
à retourner près de chez moi. Vous comprenez, docteur,
ma maman est seule. Mais cela fait déjà plusieurs
mois que je suis dans ce centre et j’ai toujours mal dès
que l’on essaie de me faire plier le genou.
Qu’est-ce que vous en pensez docteur ! Je
vous le dis tout de suite, je refuse de me faire réopérer.
Sic !
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Une fixation solide du foyer pourtant cet os ne veut pas consolider
!
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La situation s’éternise
Cela fait trois mois que le chirurgien tente en
vain de convaincre cette demoiselle qu’il faut faire quelque
chose, qu’elle n’a aucune chance de voir la fin de ses
ennuis si elle persiste dans son refus de se faire réopérer.
Sept mois depuis son l’accident !
Cela fait trois mois que maman essaie de persuader
sa fille unique d’accepter !
Malgré la douleur du genou et l’interdiction
de se lever, mademoiselle ne veut toujours pas !
Au moment où, de guerre lasse, le thérapeute
allait abandonner, mademoiselle accepte enfin ! Dieu merci.
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Sept mois après : la reprise
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Une technique bien rodée
La nouvelle fixation osseuse est solide et stable.
Le biomatériau (Co) entoure l’os d’un
manchon de corail naturel vivant car imprégné de moelle
osseuse
Chaque fois que cela est possible, ce manchon est
plaçé entre la diaphyse de l’os (D) et de très
nombreux copeaux osseux (d) sur lesquels les muscles sont attachés.
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Oui, mademoiselle, cet os est en trian de guérir. Figurez-vous
qu'il consolide !
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Trois mois après
La vérité est dans la radiographie.
Le remodelage du fémur se traduit par :
- une diminution de l’épaisseur des parois par contraction
centripète des sphères.
- un alignement des sphères selon le grand axe vertical de
l’os.
- un comblement des pertes de substance osseuse.
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Vous ne le croyez toujours pas ?
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Que faut-il pour vous convaincre ?
Regardez comme le corail se fait modeste ! Il s’efface,
il disparaît, bientôt, il ne sera même plus l’ombre
de lui-même.
Que devient-il ? Et bien, mademoiselle, c’est
une bonne question.
Figurez-vous que nombre de praticiens se le demandent
encore. Quant à ceux qui l’ont "manipulé",
ils n’en reviennent pas !
Ce corail se transforme en un os qui a la même
composition que le vôtre. Il est devenu votre propre squelette.
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Vous avez dit récalcitrant ?
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N’est-il pas reconstruit ?
Un an après, qui pourrait mettre en doute
la réalité de ces images ?
On constate la reconstruction de toutes les parois
de ce fémur.
On constate l’homogénéité
de ces parois. Il faudra toutefois encore quelques années
pour que l’on retrouve la structure en tube des os longs.
On constate la reconstruction des pertes osseuses,
le remodelage du biomatériau et sa disparition quasi complète.
Que ferait de plus un greffon autologue que ce
corail naturel ne fait ?
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