La connaissance a toujours été le fait de quelques privilégiés ; qu'il s'agisse de réponses aux questions touchant les sciences, les arts ou la religion. Le refus de divulguer la connaissance donnait ainsi à celui qui la détenait un "pouvoir" jalousement gardé. Cela pouvait se comprendre aux siècles de l'obscurantisme.

Nous pensons - peut être - avoir égalé voire dépassé le siècle des lumières ! En fait, en interrogeant les patients, on s'aperçoit qu'il n'en est rien. Prenons des exemples simples. Quel rhumatologue - ne parlons pas des chirurgiens - explique ce que veut dire "D.M.O" ? "T-Score" ? "Z-Score" ? Qu'est-ce que l'ostéoporose ? Quel est le rôle des traitements hormonaux ? Comment agissent les biphosphonates ?

Il est clair que les résultats des travaux fondamentaux - tels les mécanismes intimes des processus physiques ou chimiques intra ou extracellulaires - passent largement au-dessus des capacités de compréhension de la plupart d'entre nous - chirurgiens, médecins généralistes, scientifiques non spécialisés en biologie, avocats, commerçants, etc...

Il existe pourtant un langage simple à l'aide duquel celui qui sait doit être capable d'expliquer en termes clairs ce que chacun devrait savoir sur les phénomènes majeurs qui se passent dans son corps.

Le premier but de ce travail est d'expliquer avec des mots de tous les jours ce qu'est la maladie qui fragilise les os - l'ostéoporose.

Le deuxième but est de dédramatiser la grande crainte des personnes âgées suscitée par la chute. La fracture du col du fémur a encore une trop mauvaise réputation.

Le troisième but est de démontrer qu'avec les techniques modernes, cette fracture se répare rapidement.

Le dernier but est de montrer et de faire savoir qu'il est possible de renforcer la hanche non fracturée avec des matériaux biologiques (biomatériaux) : les substituts osseux. Nous utilisons le seul substitut osseux naturel : le corail de la mer. Les personnes âgées n'auront ainsi plus peur de sortir de chez elles, en marchant sur des hanches solides.

Il y a des chercheurs fondamentalistes qui se sont passionnés pour l'étude des matériaux susceptibles de remplacer l'os. La chef de file est incontestablement Mme Nane GUILLEMIN. Avec son équipe elle a découvert, il y a plus de vingt ans, le substrat naturel capable de remplacer l'os manquant.

Il y a eu les expérimentations sur l'animal faites par des vétérinaires, des parodontologues qui ont démontré la parfaite tolérance (biocompatibilité) de ce substitut osseux (matériau que remplace l'os, se substitue à lui).

Il y eut quelques tentatives de chirurgiens orthopédistes qui ont tenté d'appliquer les qualités exceptionnelles de ce produit chez l'homme. Malheureusement, soit par insuffisance de moyens, de rigueur scientifique, et/ou d'inexpérience dans le domaine tout neuf des biomatériaux, ce "médicament" naturel n'a pas eu le succès et le développement qu'il mérite.

Depuis plus de douze ans, les résultats - obtenus de façon constante et répétitive - dans la reconstruction des structures osseuses se sont multipliés.

Cette constance impose la divulgation de cette technique à usage du grand public, des responsables de la Santé et des spécialistes du troisième ou du quatrième âge à savoir les chirurgiens traumatologues, les rhumatologues, les gynécologues, les gérontologues et les kinésithérapeutes.