La voie royale

L’autre voie est courte et, à l’inverse de certains dons qui - chemin faisant - sont détournés de leur but en partie ou en totalité, la totalité du calcium injecté se retrouve dans les os. C’est la voie directe, la voie royale. Dès son arrivée dans l’os, le carbonate de calcium est immédiatement utilisé par les cellules de la moelle osseuse.
Si donc, après ce très schématique exposé on vous demande : "Entre la voie royale et la voie hasardeuse, entre la voie directe et la voie par étapes, entre la voie courte et la très longue voie, entre la certitude d’un apport massif quantifiable et l’hypothétique reliquat d’un apport non quantifiable, entre le concret et l’aléatoire, que choisissez-vous ?" Il semble bien que la réponse ne puisse être contestée ni contestable. Il faut choisir la voie directe, l’apport massif et quantifiable du carbonate de calcium - à l’intérieur même de l’os où il est naturellement situé.

Cela implique deux conclusions : Un large apport calcique est nécessaire pour que le fonctionnement de notre organisme se fasse dans les meilleures conditions possibles. Cet apport calcique ne peut se faire qu’en l’introduisant massivement directement dans l’os. Seule la voie chirurgicale peut réaliser cet objectif.
Quant à l’autre aspect de l’apport massif de calcium sur l’ensemble de l’organisme, qui peut prétendre - j’entends déjà les critiques - qu’en injectant du calcium dans les os, on n'obtienne pas des modifications bénéfiques sur l’état général des sujets traités ?

La réponse est simple et elle ne m’appartient pas. Il suffit de regarder le comportement post-opératoire des patients. Il suffit d’observer leur convalescence. Il suffit de constater la rapidité avec laquelle se produit leur rétablissement.

Il est clair toutefois que cette constatation subjective - purement empirique - et qui de ce fait doit être critiquée, ne constitue pas une preuve de la réalité de cette observation. Il suffirait d’en faire la démonstration de la façon suivante. On injecterait chez le rat rendu ostéoporotique du carbonate de calcium marqué dans un os et l’on examinerait à des périodes successives le devenir de ce calcium marqué dans les organes. La découverte de ce traceur dans ces organes serait déjà la preuve de leur besoin et confirmerait que ce site osseux est bien le seul pourvoyeur de ce traceur.

Quant aux effets de bien être sur l’état général, il faudra inventer des tests pour le mettre en évidence. Il suffira d’un peu d’imagination.

« Imagination is more important than knowledge ! »


En savoir plus : quelques chiffres sur le métabolisme du calcium

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